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La méthode « Enfant-à-enfant » née dans les années 1980 est déjà utilisée dans plus de 90 pays. Le but principal de l’approche est d’éduquer à la santé en considérant les enfants comment agents de changement !


Au début des années 80, les éducateurs et les intervenants du secteur de la santé se sont rendu compte que les enfants représentaient d’excellents agents de changement en matière de santé et d’hygiène. En effet, les enfants communiquent et échangent généralement plus entre eux que les adultes et, dans certains cas, ils savent mieux lire et écrire que leurs parents. Qui plus est, les enfants doivent souvent s’occuper des plus jeunes pendant que les parents sont au travail.

Le but principal de l’approche est d’améliorer la santé des enfants et réduire la mortalité par l’implantation de pratiques sanitaires positives chez ces derniers. Basée sur des méthodes d’apprentissage pratiques, l’approche est maintenant intégrée à divers programmes dans plus de 90 pays. Certains de ces programmes sont formellement implantés dans des écoles alors que d’autres s’inscrivent dans des initiatives à caractère communautaire et font appel à la participation directe des enfants dans les quartiers pauvres.

L’approche vise deux objectifs principaux :

  • aider à développer les connaissances et les compétences des enfants en matière de santé et d’hygiène par des apprentissages pratiques et transférables à la vie de tous les jours;
  • aider les enfants à devenir des agents de changement dans leur environnement immédiat (par de saines pratiques sanitaires, participation à des programmes de plantation d’arbres, etc.), avec les autres enfants (saines pratiques sanitaires avec les plus jeunes, etc.), avec leur famille (en partageant leurs connaissances avec leurs parents, etc.) et dans leur communauté ( par la participation à des pièces de théâtre, des campagnes de vaccination, etc.).

Ces documents contiennent des modules d’activités dans divers domaines :

  • Croissance et développement :

Télécharger _Part1.pdf

  • Nutrition :

Télécharger_Part2.pdf

  • Hygiène personnelle et communautaire :

Télécharger_Part3.pdf

  • Sécurité :

Télécharger_Part4.pdf

  • Reconnaitre et aider les enfants présentant des handicaps (infirmité troubles de l’audition,etc) :

Télécharger_Part5.pdf

  • Prévention et traitement des maladies (diabète, vers intestinaux, vaccination, ect.) :

Télécharger_Part6.pdf

  • Tabac/drogues ; Médicaments : quand et comment ; prévention VIH/SIDA :

Télécharger_Part7.pdf

  • Enfants des rues ; enfants confrontés à la perte d’un être cher ; enfants ayant connus la guerre, ect. :

Télécharger_ Part8.pdf

La main à la pâte !

Un site internet à disposition de tous avec pleins de bonnes infos et d’outils pédagogiques !


La main à la pâte a été lancée en 1996, à l’initiative de Georges Charpak, prix Nobel de physique 1992, Pierre Léna, Yves Quéré et de l’Académie des sciences dans le but de rénover l’enseignement des sciences et de la technologie à l’école primaire en favorisant un enseignement fondé sur une démarche d’investigation scientifique.

La démarche préconisée par La main à la pâte s’appuie sur dix principes et articule apprentissages scientifiques, maîtrise des langages et éducation à la citoyenneté. Pour cela, les enseignants soumettent à la curiosité de leurs élèves des objets et des phénomènes du monde qui les entoure, suscitant le questionnement scientifique. Celui-ci conduit à la formulation d’hypothèses destinées à être testées par l’expérimentation ou vérifiées par une recherche documentaire. Ainsi, les élèves s’approprient progressivement concepts scientifiques et techniques opératoires et consolident leur expression orale et écrite.

Les 10 principes :
  • La démarche pédagogique

1. Les enfants observent un objet ou un phénomène du monde réel, proche et sensible, et expérimentent sur lui.
2. Au cours de leurs investigations, les enfants argumentent et raisonnent, mettent en commun et discutent leurs idées et leurs résultats, construisent leurs connaissances, une activité purement manuelle ne suffisant pas.
3. Les activités proposées aux élèves par le maître sont organisées en séquence en vue d’une progression des apprentissages. Elles relèvent des programmes et laissent une large part à l’autonomie des élèves.
4. Un volume minimum de deux heures par semaine est consacré à un même thème pendant plusieurs semaines. Une continuité des activités et des méthodes pédagogiques est assurée sur l’ensemble de la scolarité.
5. Les enfants tiennent chacun un cahier d’expériences avec leurs mots à eux.
6. L’objectif majeur est une appropriation progressive, par les élèves, de concepts scientifiques et de
techniques opératoires, accompagnée d’une consolidation de l’expression écrite et orale.

  • Le partenariat

7. Les familles et/ou le quartier sont sollicités pour le travail réalisé en classe.
8. Localement, des partenaires scientifiques (universités, grandes écoles) accompagnent le travail de la classe en mettant leurs compétences à disposition.
9. Localement, les IUFM mettent leur expérience pédagogique et didactique au service de l’enseignant.
10. L’enseignant peut obtenir, auprès du site Internet, des modules à mettre en œuvre, des idées d’activités, des réponses à ses questions. Il peut aussi participer à un travail coopératif en dialoguant avec des collègues, des formateurs et des scientifiques.

Nous vous incitons à aller voir sur le site : http://xen-lamap.inrp.fr/lamap/ . De multiples méthodes, outils et informations sont disponible pour tous !

Guide en matière de droit international humanitaire des droits de la personne portant sur les enfants dans les conflits armés

Publié pour la première fois en 2003 par le Bureau dans le cadre d’un partenariat avec l’Unité sur les enfants et les conflits armés, ce guide est un outil important en matière de droit international humanitaire qui a donné un impulse au développement de la protection et de la promotion des droit de l’enfant dans le cadre des conflits armés.

Ce nouveau guide contient :
  • une cartographie détaillée du droit international humanitaire et du droit international des droits de la personne concernant les enfants dans les conflits armés
  • une vulgarisation en termes simples des lois, des politiques et des résolutions parfois complexes qui ont un impact sur la situation des enfants dans les conflits armés
  • des actions concrètes pouvant être entreprises par ceux qui travaillent à protéger les enfants sur le terrain
Quels sont les sujets couverts par ce guide ?
  • Des informations contextuelles, avec :

des sections portant sur la nature changeante des conflits armés

l’impact des conflits armés sur les enfants

les responsabilités des principaux acteurs impliqués dans la protection des enfants touchés par les conflits armés

les développements au plan du droit international concernant les enfants dans les conflits armés, présentés de manière chronologique

les développements parallèles concernant les normes et les instruments à caractère non-contraignants

  • Des analyses thématiques des normes et des lois portant sur la situation :

des enfants associés aux forces et aux groupes armés
des enfants réfugiés et de ceux déplacés à l’intérieur de leur propre pays
des enfants victimes de violence sexuelle
des enfants qui travaillent dans le contexte d’un conflit armé
des enfants, des mines et des bombes à sous-munitions
des enfants et des armes légères et de petit calibre
des enfants victimes, témoins et auteurs d’actes criminels
des enfants dans les processus de paix

télécharger le Guide_ Enfants et Conflits Armés

Dessine-moi ton droit !

La Commission Européenne lance le nouveau concours de posters sur les droits de l’enfant

En occasion du 20ième anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant la direction  générale Justice, Liberté et Sécurité de la Commission européenne  a décidé de lui dédier la 4e édition de son concours de posters.

Qui peut participer ?

Ce concours est adressé à tous les jeunes résidant dans l’un des 27 États membres de l’Union européenne et appartenant au groupe d’âge 10-14 ans ou 15-18 ans.

Peut aussi participer : Le personnel des institutions européennes et leur famille ainsi que les membres du consortium TiPiK et leur famille.

Comment participer?

Former une équipe composée de quatre jeunes (appartenant au groupe d’âge 10-14 ans ou 15-18 ans) et d’un adulte, qui sera votre superviseur.

Choisir ensemble un droit précis issu de la Convention et l’illustrer sur un poster.

Un Kit pédagogique est mis à disposition des animateurs sur le site pour les accompagner dans cette démarche.

Attention : date limite du concours : 19 mars 2010!

Un petit mot sur la situation en Haïti

Chers amis,

Vous avez appris le terrible tremblement de terre qui a touché Haïti mardi dernier. Le centre du séisme est à Port au Prince mais le Sud a été également très touché.

Jusqu’ici, nous avons été en contact avec Cantave, directeur d’Acded, à Jacmel, au sud, et avec Obed, directeur de Prodeva, à Ennery, au nord, mais dont le siège est à Port au Prince.

Nos deux amis sont en vie, leur famille va bien. Il n’est pas possible d’avoir des nouvelles des deux équipes au complet, certaines personnes sont en vie, d’autres n’ont pas encore donné de nouvelles, mais vont peut être le faire prochainement.

Les programmes de PRODEVA, au nord, n’ont pas été touchés.
Nous n’avons pas de nouvelles des programmes de l’ACDED, au sud, où les communications passent mal pour le moment.
Nous savons cependant que la ville de Jacmel a été très endommagée et que les routes sont coupées.

Nous allons bien sûr faire le maximum pour aider nos amis et les enfants des programmes.
Pour le moment, nous en sommes à collecter les informations.

Nous avons lancé un appel d’urgence aux parrains et donateurs, et avons déjà commencé à recueillir des dons.

Un ancien responsable de programmes de Partage, Kasra, que certains connaissent, part demain en Haïti et va nous servir de contact sur place.

N’hésitez pas à soutenir Cantave et Obed par des emails qui apportent réconfort et appui.
L’appui psychologique est également essentiel dans cette situation.
Leurs mails: Obed: obedjb@yahoo.fr; Cantave: acdedjc@yahoo.fr

Bien sincèrement,

Nathalie
Au nom de l’équipe de Partage

Les membres de RAEE (Réseau Afrique Enfance Epanoui), RACINES du Bénin, ASECD et DISPENSAIRE TROTTOIR du Burkina Faso, ASA de Madagascar et MAEECHA des Comores réunis en octobre 2009 au Burkina Faso, avons discuté en long et en large de la pérennisation des projets de développement. Des expériences ont été partagées sur les pratiques dans les projets que nous partageons avec nos partenaires bénéficiaires dans nos différents pays. Ces échanges se sont transcrits en pistes de solutions pour assurer dès le début du commencement de lancement de projet de développement, la PERRENISATION.

Sans débat autour de la notion de Bonne Gouvernance’’, cette dernière est revenue à plusieurs reprises entre nos lèvres. Comme si inconsciemment nous lions Pérennisation et Bonne Gouvernance. Ainsi, dans notre plan d’action triennal 2009 – 2012 nous avons convenus d’échanger, de partager les savoir-faire en matière de bonne gouvernance.

Aussi, je voudrais avant de se sentir dans ou pas dans un processus de bonne gouvernance, qu’on se mette d’accord sur une définition de cette notion qui soit adaptée à nos structures, nos valeurs et principes et nos désirs associatifs.

Ce débat est d’autant plus qu’important en préalable car le partage d’outils ou de pratique suppose qu’on soit d’accord sur une démarche commune, de principes et valeurs pour nos fonctionnements afin d’éviter que des Grands Mots deviennent des Grands Maux.

Je propose donc que les membres du blog Partage Lamako prennent part sur ce débat en répondant d’abord à mes deux questions suivantes :


  • Qu’est ce que pour vous la bonne gouvernance ?
  • Distingue-t-on la bonne gouvernance associative à celle d’un Etat ?

Pour le RAEE

Maeecha Comores

Nasser

En ce moment où nos frères Haitiens vivent des moments particulièrement difficiles, j’ai une pensée pour nos amis de PRODEVA et de ACDED. Je voudrais ici leur  témoigner ma grande  compassion et celle de toute l’équipe RACINES du Bénin. Chers  frères Guy BERNARDIN, Gina ANDRE,  Cantave SAINT LOUIS, Patson GRANDIR, pour ceux d’entre vous qui auront la possibilité de lire ce message, je vous dis,  avec coeur,  COURAGE.

Je souhaite que PARTAGE nous informe au fur et à mesure sur la situation surtout en ce qui concerne nos deux associations.

Arsène ADIFFON

Je viens vous annoncer la naissance, en octobre dernier, du Réseau Afrique Enfance Epanouie (RAEE) composé des associations RACINES du Bénin, ASECD et DT du Burkina, ASA de Madagascar et MAEECHA des Comores.


En effet, qu’il vous souvienne que l’idée de la nécessité pour les associations soutenues par PARTAGE dans un même continent de se mettre en réseau a été l’une des recommandations fortes issues de notre forum international d’aide à l’enfance démunie organisé par PARTAGE en juin 2007 à Sologne en France. Depuis lors, ces cinq associations africaines se sont mises au travail en vue de concrétiser ce rêve. Après deux années de gestation et de préparation, les représentants de ces structures viennent enfin de enfin retrouvées au Burkina du 19 au 26 octobre 2009 pour accoucher de ce beau bébé baptisé RAEE. A cet atelier on notait la présence de Partage qui non seulement a apporté un soutien financier de taille mais a également appuyé techniquement les réflexions. Cette rencontre a permis aux participants de découvrir les programmes de ASECD et DT soutenues par PARTAGE, de réfléchir d’échanger autour de quelques problématiques communes à toutes ces associations et surtout réfléchir sur la vie du réseau naissant. Dans ce cadre, les participants ont adopté une charte qui précise la mission, les objectifs et le mode de fonctionnement du réseau. Conformément aux dispositions de cette charte, et à l’issue d’un vote, l’association RACINES a été retenue pour assurer la coordination du réseau pendant les deux prochaines années. Enfin, un plan d’actions du réseau a été adopté et couvre la période de Novembre 2009 à Décembre 2012 soit trois années d’exercice.

Vivement que ce regroupement soit porteur d’un nouvel espoir pour l’éducation et le plein épanouissement des enfants accompagnés par ces structures !

Je vous invite à vivre les temps forts de cette rencontre à travers le rapport de la rencontre et quelques images.

Arsène ADIFFON

Krishna K. Thapa s’est rendu à Paris afin de représenter l’équipe de VOC lors de la remise du prix des droits de l’Homme!

Depuis 1988, une fois par an la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme CNCDH récompense les défenseurs des droits de l’Homme à travers l’assignation du prix des Droits de l’homme de la République française – Liberté – Égalité – Fraternité » . Celui-ci, en plus de constituer une reconnaissance internationale importante, apporte également un soutien financier pour le projet soumis.
Ce prix est attribué à des ONG porteuses de projets basés sur la protection et la promotion effectives des Droits de l’Homme. En particulier, cette année le Prix récompensait des projets portant sur la liberté d’expression ou sur la protection des enfants des rues

En 2009 cinq projets d’ONG népalaise, argentine, kirghize, palestinienne et russe on été récompensés par la CNDH.

Notre partenaire népalais VOC a été retenu parmi les lauréats désignés pour recevoir ce prix international pour son projet : « Protection et soutien des enfants des rues de Katmandou pour le respect de leurs droits ». Ainsi, le 10 décembre 2009 jour le directeur de VOC, Krishna K. Thapa a reçu au nom de l’équipe le prix remis par Bernard Kouchner : ministre des affaires étrangères français.

«C’est un grand plaisir pour nous de recevoir le prix attribué par la commission nationale consultative des droits de l’homme de la République française.

Cela fait 10 ans que VOC travaille avec les enfants des rues et nous sommes très fiers de recevoir ce prix, qui, dans le même temps, nous donne davantage de responsabilités. Ce prix est aussi très important pour le Népal et VOC car la communauté internationale va à présent accorder davantage d’attention au problème des enfants des rues au Népal, avec l’espoir qu’elle contribuera à l’amélioration de leur situation.

VOC souhaite remercier Partage pour sa contribution importante au travail de VOC auprès des enfants des rues. Ceci est une des raisons qui ont permis à VOC de recevoir ce prix. VOC continue à espérer recevoir davantage de contributions pour aider davantage d’enfants des rues au Népal. » A déclaré Krishna K. Thapa.

Depuis 2000, date de sa création, l’équipe de VOC mène un travail très important à Katmandou au Népal, auprès des enfants vivant dans la rue. Elle va à la rencontre de ces enfants et, après plusieurs semaines, les encourage à rejoindre le centre d’accueil d’urgence de l’association puis un centre de préparation à la réintégration.
Ce prix constitue une reconnaissance importante pour VOC et les autres lauréats récompensés par la CNHD, mais il représente également un encouragement pour tous les défenseurs des droits de l’Homme qui partout dans le monde œuvrent en faveur du respect de ceux-ci.

Discours_BK_2009 à télécharger

Le nouveau site de Partage

Après de longs mois de maturation… Le « partage.org » nouveau est arrivé!

Depuis novembre 2009, vous pouvez visiter le nouveau site internet de Partage: nouveau design, nouvelles couleurs, plus d’actualité, des vidéos, etc.
Bonne découverte
!